Dès que les parents envisagent de se séparer, la dernière et plus importante question à régler est celle de la garde de l’enfant. Il faut veiller à ce que la séparation ne soit pas préjudiciable au bien-être de l’enfant. Dans le cas d’un divorce déjà prononcé, le père ou la mère peut faire appel auprès du tribunal de la famille. Le juge est la seule personne qui peut revoir les conditions de la garde alternée, vous devez donc savoir ce qui suit.
Séparation et critères d’âge pour la garde.
L’âge des enfants est le point de départ des décisions concernant la garde alternée ou la résidence.
- Dans la grande majorité des cas, les parents ayant des enfants de moins de 3 ans ne peuvent pas bénéficier de la garde alternée ;
- À l’âge de 3 ou 4 ans, les experts en éducation de la petite enfance et les psychologues s’accordent à dire que la résidence alternée est risquée pour les enfants ;
- A l’âge de 5 à 6 ans, la résidence alternée régulière peut perturber les enfants.
Testez le bien-être de l’enfant pendant un certain temps avant de décider de ce type de garde.
Selon l’âge, le langage de votre enfant ne doit pas être minimisé. Il peut ressentir le besoin de rester avec l’un de ses parents. Cette décision peut provoquer un sentiment de culpabilité chez votre enfant. Il aura l’impression d’avoir blessé les sentiments de son parent en prenant cette décision. Donnez à votre enfant la possibilité de parler de la situation à une tierce personne : un ami, un psychologue, etc. Cela l’aidera à s’exprimer, à se déculpabiliser et à accepter volontairement la décision.
La décision de garde alternée est prise par un juge après avoir pris en compte certains éléments importants : la proximité du domicile des deux parties, la disponibilité des parents pour s’occuper de l’enfant, mais aussi l’âge de l’enfant (voir ci-dessus).
La résidence : Privilégier la proximité
Idéalement, les deux parents devraient habiter dans la même ville ou la même région. Cela permet à l’enfant de ne pas être déraciné de son environnement familier : L’école, la rue, les amis, etc. Pour l’enfant, la transition est moins stressante s’il emprunte la même rue pour se rendre à l’école. L’objectif est de permettre à l’enfant de garder le cap pendant cette période de crise que traversent les parents. Il est également important que la transition ne soit pas trop brutale afin de ne pas perturber les habitudes de l’enfant ou du bébé.
Pendant la puberté, les enfants expriment le besoin de rester plus longtemps avec l’un ou l’autre, il est donc possible de passer à un changement d’une semaine, par exemple.
Séparation des parents : la garde alternée est la meilleure solution
Lorsque les parents se séparent, le père prend de nouvelles habitudes. Il en va de même pour la mère, qui doit souvent réorganiser tout son emploi du temps. Dans ces situations, la garde des enfants doit être adaptée pour tenir compte de la nouvelle disponibilité des deux parents. Toutefois, la priorité absolue est le bien-être de l’enfant ou du bébé. Le rythme de l’alternance n’est donc pas fixe, mais dépend de la disponibilité des parents.
La garde partagée s’exerce généralement sur une base hebdomadaire. Le père s’occupe de l’enfant du lundi matin au vendredi soir. Le vendredi soir, l’enfant retourne au domicile de la mère et un nouveau cycle commence. Pendant cette période, l’enfant peut s’habituer à son nouveau rythme hebdomadaire. Certains parents insistent pour que la garde alterne entre 4 jours et 3 jours. 4 jours chez le père et 3 jours chez la mère. Il faut toutefois veiller à ce que le séjour ne soit pas trop court, car cela peut être préjudiciable au bien-être de l’enfant.
Dans le cas de jeunes enfants, la garde conjointe doit être un peu plus stable. C’est pourquoi les parents peuvent convenir que l’enfant restera chez le père une année et chez la mère l’année suivante.
Répartition des responsabilités après le divorce
La convention de divorce précise les responsabilités en matière de garde alternée, mais aussi en matière de pension alimentaire. La loi souligne que le parent doit contribuer à l’entretien et à l’éducation de l’enfant. La charge qui lui incombe est calculée en fonction de ses possibilités.
La pension alimentaire
L’enfant doit pouvoir bénéficier d’un niveau de vie raisonnable. À cette fin, les deux parents sont tenus de verser une pension alimentaire. Si l’un des parents est récalcitrant, il doit invoquer la convention de divorce. Le juge détermine le montant de la pension alimentaire à verser.